N’y a-t-il que la brume
Pour habiter mon chemin
Faut-il qu’il soit si tordu
Qu’il n’ait jamais de fin ?
Il me semble que mes pas
Aiment les terres friables
Que là où mes mains se posent
Reposent des formes instables
Il faut croire que le sol
Aime à se dérober sous moi
Et que les issues s'envolent
ou me filent entre les doigts
A la lueur blanche et pleine
Je préfère le clair-obscur
Aux équilibres bétonnés
La belle instabilité.
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