jeudi 16 août 2012

LES SOURIRES DES OISEAUX


Là, sous mon petit balcon
Au petit matin
Une brise se dépose, tout comme
Le drap que l’on porte aux fines formes
Courbes de la femme nue
Qui dort.
La brise se dépose, donc, sur mon visage
Qui est comme une femme nue
Et les oiseaux sifflent
Et s’ils pouvaient sourire
Leurs sourires m’envoleraient
Loin d’ici
Et de ma femme, nue, sous mes draps,
Que je n’aime plus.

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