Armé d’un sceptre
d’opaline
J’emprunte les
sentiers exigus
Qui grimpent le long
de tes collines
Vers les forêts
perdues
Je pourfends sur mon
chemin
Les démons et les
saints
Et doucement je
pénètre
Les jardins d’Electre
Des arcs se tendent
au ciel
Et la nuit coule
vermeille
Miracles mirages et
folies
Sur les berges du lit
La rivière s’agite
maintenant
Des milliers de
poissons en dedans
Et les reflets
tourbillonnent
Mugissent et
s’étonnent en riant
Electriques les
soubresauts
A la lumière divine
Murissent les fruits
gorgés d’eau
Sous les assauts de
ma
D’opaline.
Et dans un soupir
incertain
La guerre doucement
se tasse
La mort est défiée,
rendue lasse
Par le bonheur des
amants
Qui crachent
A la face
Du destin.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire