Les percolateurs sont ces petites
machines qui servent à fabriquer le café à partir de grains de cafés moulés au
préalable. La méthode est claire et certaine : Vous prenez votre grain.
Vous le moulez. Vous récupérer la poudre ainsi produite puis vous la percolez. La
percolation, c’est quand le fluide passe à travers le milieu poreux qu’est
votre ensemble « Grains de café + Vide entre les grains de café ». Il
est intéressant de noter qu’on généralise communément la percolation à
l’ensemble des lois qui autorisent le passage d’une information à travers des
récepteurs et émetteurs. Dans le cadre du café, l’eau est votre information,
les récepteurs sont les grains de café et le « trous de vide » sont
les émetteurs. Vous récoltez après cette « percolation » un liquide
qui fut de l’eau mais que les émetteurs/récepteurs ont plus ou moins changé
selon leur taille, leur force, leur personnalité en un café vous convenant ou
pas… La percolation vue de ce point de vue (sic) peut vous permettre d’analyser
les situations sociologiques les plus complexes, et vous devriez vous y essayer
au lieu de lire bêtement des textes didacticiels que vous jugez de prime abord
sans intérêt comme celui-ci qui n’en a pas d’autre que celui de vous encourager
à vous renseigner sur la percolation et qui aurait pu tenir finalement en ces
maigres mots : « Intéressez-vous au percolateurs ». Quatre mots
qui vous auraient sans doute permis de ne pas perdre ce temps certes minime
mais néanmoins vital que vous avez employé à me lire. Vous seriez sincèrement
abattus si vous vous mettiez maintenant à réfléchir aux conséquences de l’acte
irresponsable qu’est perdre son temps avec un texte titré
« Percolateur ». Imaginez-vous seulement la force de chaque instant
de votre vie, comment la moindre seconde, la moindre petite réflexion anodine,
le moindre mot échangé avec un/une inconnu(e) peut, en glissant sur les pentes
de votre vie, grossir comme une boule de neige jusqu’à changer radicalement la
moindre parcelle de votre petite existence d’humain fatigué de chercher un sens
à votre vie comme l’on cherche à récupérer sa salive au fin fond de sa gorge
lorsqu’on a la gorge plus sèche que la mort. Toutes ces phrases alambiquées et
beaucoup trop longues me filent la nausée même à moi qui les écrit. Les plus
admirables d’entre nous – enfin c’est une question de point de vue – (ce n’est
d’ailleurs pas le mien) se seront désintéressés de ce texte dès les premiers
mots. L’ironie du sort faisant qu’ils se soient comportés en percolateurs
absolus, c’est-à-dire qu’ils n’auraient laissé passer aucune information à
travers les grains qu’ils ont dans la tête. Ces gens qui se comportent en murs
ont des oreilles cassées et la voix ferrée.
Léo.
Bien à vous,
Matt.
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