mardi 16 février 2016

"Mais les étoiles, mon frère, tu ne les verras pas... Elles ne brillent que dans tes yeux!"

... pas commode pour un sou qu'il n'a pas dans sa poche trouée tant il y a plongé ses mains sales d'avoir trop creusé la fange et la terre détale sous ses pieds de nez qu'il distribue aux biens pensant ses plaies qui s'ouvrent et que ravive le celle qu'il a tant aimé pour rien que de la poudre aux yeux magnifiques et bleus sur la peau partout les chocs qui fleurissent sur les tombés par terre au sol jusqu'au dos ils sont las d'avoir si facilement baissé les bras de Vénus et mit l'eau dans le vin rouge comme le pur sang qui court sous les veines et dans les pleines qu'on enfante et qu'on chérit qu'on surenchérit jusqu'à plus soif de vengeance le plat de la main qui se mange froid dans les dents de l'amer à boire jusqu'à plus soif de toi ni de rien que de la poudre aux yeux magnifiques et bruns comme la mer de sel qu'on a tant aimé pour rien que de la poudre aux yeux magnifiques et vides de sang sur les mains sales à manger du bout des lèvres sacrées cœurs sur la bouche et dans les cuisses quand s'affrontent les ailes du désir de vivre seul et sans rien que de la poudre à canon de la chair rouge et noire comme le drapeau hissé haut les cœurs sur la bouche dégoutée par l'odeur des fleurs fanées mais fleurs quand même j'aurais pu mettre un point final à toute cette histoire mais elle n'aime pas la ponctuation elle dit c'est l'arrêt cardiaque des mots de tête à l'envers du décor partout des corps qui s'enchaînent de vélos dans la tête la première qui passe les secondes et les siècles des lumières Voltaire les tombés par terre et les larmes d'étoile de tentation divines et obscures comme le drapeau noir hissé haut les cœurs sur le carreau d'une fenêtre trop sale d'avoir été traversée par trop de regards de biais et sans travers des porcs d'attache de vin rouge comme le pur-sang l'étalon noir comme le drapeau hissé haut comme les yeux magnifiques et les plaies béantes et brûlantes sur la peau d'or ruissellent les rivières salées les couleurs argentées ça brille et ça brûle comme un miroir de feu sacré et ça coule le long des bras jusqu'aux mains trop sales d'avoir trop creusé la fange et la terre détale sous ses pieds

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